Malbouffe

BIO - Additifs alimentaires

Les additifs sont des produits ajoutés aux denrées alimentaires dans le but d'en améliorer la conservation, le goût et/ou l'aspect. En Suisse, ils peuvent être désignés sur l'emballage des produits alimentaires par la lettre E (pour Europe) suivie d'un nombre à trois chiffres (SIN ou Système International de Numérotation).

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Fruits

À privilégier

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Fruits

À éviter

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Céréales

À éliminer

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De la mer

Compléments

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Aromathérapie

Toxicité des huiles

Les additifs alimentaires

Quelques 350 additifs, dont plus d'une cinquantaine dans les produits BIO, ainsi que plus de 2'500 substances entrent dans la composition des denrées alimentaires.

Les additifs ne sont pas des denrées en tant que tels. Ils sont ajoutés lors du processus de fabrication de certains aliments afin de remplir une ou plusieurs fonctions technologiques. Ces substances peuvent aussi influencer la saveur, la couleur ou la consistance d’un produit fini.

La Suisse autorise environ 350 additifs, dont plus d'une cinquantaine dans les produits BIO (!), ainsi que plus de 2'500 autres substances, essentiellement des arômes.

CHIMIE

Nanoparticules

De nombreux additifs alimentaires sont suspectés de se présenter, au moins en partie, sous forme nanométrique dans certains produits.

Les risques associés aux additifs nanoparticulaires ne sont pas encore évalués !

BIO - Additifs alimentaires autorisés

SIN
Nom
Description
E153
Charbon végétal
Charbon actif obtenu par calcination de matières végétale.
Ce colorant est autorisé dans l'alimentation BIO et utilisé en particulier dans certains fromages.
L'étude sur la carcinogénicité de ce colorant noir naturel est rattachée à sa teneur en hydrocarbures aromatiques polycycliques parmi lesquels figure le benzoapyrène, un cancérogène avéré.
Compte tenu de la très faible exposition au benzoapyrène via la consommation du colorant E153, l’Autorité européenne de sécurité alimentaire conclut qu'il ne s'agit pas là d'un point critique.
Cette analyse repose aussi sur l'historique de l'usage du charbon végétal comme substance médicinale non absorbée au niveau du tractus gastro-intestinal.
L'Autorité européenne de sécurité alimentaire conclut néanmoins qu'il pourrait être pertinent d'exiger l'intégration de la teneur résiduelle en hydrocarbures aromatiques polycycliques dans les spécifications de ce colorant.
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E160b(I)
Bixine de rocou
La bixine est extraite du rocou par solvants.
Ce colorant est autorisé dans l'alimentation BIO et utilisé en particulier dans certains fromages.
L’annatto, aussi fréquemment appelé rocou, est un colorant jaune orangé obtenu à partir des graines d’un arbre tropical (Bixa orellana L.).
Les principaux pigments contenus dans les extraits de rocou sont la bixine et la norbixine.
Malgré leur structure similaire, la bixine, E 160b (I), et la norbixine, E 160b (II) ont des propriétés physicochimiques sensiblement différentes et, par conséquent, des applications différentes en fonction des caractéristiques de la matrice alimentaire.
Sa dose journalière admissible est fixée à 6 mg par kilo de masse corporelle.
Classé comme tolérable, mais des réactions allergiques fortes à ce colorant sont possibles.
E160b(II)
Norbixine de rocou
La norbixine est produite à partir de la bixine du rocou par hydrolyse alcaline.
Ce colorant est autorisé dans l'alimentation BIO et utilisé en particulier dans certains fromages.
L’annatto, aussi fréquemment appelé rocou, est un colorant jaune orangé obtenu à partir des graines d’un arbre tropical (Bixa orellana L.).
Les principaux pigments contenus dans les extraits de rocou sont la bixine et la norbixine.
Malgré leur structure similaire, la bixine, E 160b (I), et la norbixine, E 160b (II) ont des propriétés physicochimiques sensiblement différentes et, par conséquent, des applications différentes en fonction des caractéristiques de la matrice alimentaire.
Sa dose journalière admissible est fixée à 0.3 mg par kilo de masse corporelle.
Classé comme tolérable, mais des réactions allergiques fortes à ce colorant sont possibles.
E170
Carbonate de calcium
Le carbonate de calcium fait partie des plus anciens additifs. On s'en sert depuis au moins le milieu du XVIIIème siècle pour blanchir le pain.
Ce colorant est autorisé dans l'alimentation BIO mais ne peut être utilisé pour colorer ni enrichir des produits en calcium.
Le carbonate de calcium (plus communément appelé calcaire ou craie) est un sel inorganique autorisé en tant que colorant blanc.
Peu d'études sont disponibles mais il n'y a pas d'indications de risques associé à la consommation de cet additif.
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E220
Anhydride sulfureux
Dioxyde de soufre
Le dioxyde de soufre et les sulfites sont utilisés comme antibactériens et antiseptiques.
Ce conservateur et agent de blanchiment qui freine le brunissement est autorisé dans l'alimentation BIO et utilisé en particulier dans les vins de fruits, l'hydromel, avec et sans addition de sucre.
Le dioxyde de soufre appartient à la famille des sulfites.
Ces derniers protègent les aliments de l'altération en inactivant ou en inhibant la croissance de bactéries ou de moisissures.
Ce sont également des antioxydants et des stabilisateurs de couleur.
Les expositions calculées aux sulfites dépassent la dose journalière admissible pour tous les groupes de population.
Des manifestations de type allergique ont par ailleurs été rapportées: plaques cutanées, symptômes respiratoires, dermatites, urticaires, etc... Les asthmatiques et les personnes allergiques à l'aspirine doivent tout particulièrement éviter les sulfites.
L'étiquetage de la mention « contient des sulfites » est obligatoire dès lors que leur concentration dépasse 10 mg par kilo ou par litre de produit fini.
L'Autorité européenne de sécurité alimentaire recommande que la teneur exacte en sulfites des produits figure sur leur étiquette.
Classé comme tolérable, mais relativement toxiques, leur dose journalière admissible est fixée à 0,7 mg par kilo de masse corporelle.
E223
Disulfite de sodium
Métabisulfite de sodium
Le métabisulfite de sodium appartient à la famille des sulfites.
Ce conservateur et agent de blanchiment qui freine le brunissement est autorisé dans l'alimentation BIO et utilisé en particulier avec les crustacés.
Les sulfites protègent les aliments de l'altération en inactivant ou en inhibant la croissance de bactéries ou de moisissures.
Ce sont également des antioxydants et des stabilisateurs de couleur.
Les expositions calculées aux sulfites dépassent la dose journalière admissible pour tous les groupes de population.
Des manifestations de type allergique ont par ailleurs été rapportées: plaques cutanées, symptômes respiratoires, dermatites, urticaires, etc...
L'étiquetage de la mention « contient des sulfites » est obligatoire dès lors que leur concentration dépasse 10 mg par kilo ou par litre de produit fini.
L'Autorité européenne de sécurité alimentaire recommande que la teneur exacte en sulfites des produits soit étiquetée.
Classé comme tolérable, mais relativement toxique, sa dose journalière admissible est fixée à 0,7 mg par kilo de masse corporelle.
E224
Disulfite de potassium
Pyrosulfite
Métabisulfite de potassium
Le métabisulfite de potassium appartient à la famille des sulfites.
Ce conservateur et agent de blanchiment qui freine le brunissement est autorisé dans l'alimentation BIO et utilisé en particulier dans les vins de fruits, l'hydromel, avec et sans addition de sucre.
Les sulfites protègent les aliments de l'altération en inactivant ou en inhibant la croissance de bactéries ou de moisissures.
Ce sont également des antioxydants et des stabilisateurs de couleur.
Les expositions calculées aux sulfites dépassent la dose journalière admissible pour tous les groupes de population.
Des manifestations de type allergique ont par ailleurs été rapportées: plaques cutanées, symptômes respiratoires, dermatites, urticaires, etc...
L'étiquetage de la mention « contient des sulfites » est obligatoire dès lors que leur concentration dépasse 10 mg par kilo ou par litre de produit fini.
L'Autorité européenne de sécurité alimentaire recommande que la teneur exacte en sulfites des produits soit étiquetée.
Classé comme tolérable, mais relativement toxique, sa dose journalière admissible est fixée à 0,7 mg par kilo de masse corporelle.
E250
Nitrite de sodium
Ce conservateur très employé dans les viandes transformées est autorisé dans l'alimentation BIO et utilisé en particulier dans les produits à base de viande (charcuteries principalement, viandes transformées non traitées et traitées thermiquement, diverses charcuteries locales traditionnelles).
Lors de la digestion du nitrite de sodium, les ions nitrites réagissent avec les acides aminés issus des protéines pour former des nitrosamines. Or 4 de ces substances sont classées cancérogènes probables (avec, en particulier, un risque accru de cancer du côlon).
Leur usage intentionnel est donc fortement restreint.
Les ions nitrites peuvent également réagir avec le fer pour former du fer nitrosylé, lui aussi promoteur du cancer du côlon.
L’Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation confirme qu'il existe bien une association entre le risque de cancer colorectal et l’exposition aux nitrites et/ou aux nitrates, via la consommation de charcuteries. Elle précise que l’ajout intentionnel des nitrites et des nitrates dans l’alimentation doit se faire dans une approche aussi basse que raisonnablement possible.
De son côté, l'Autorité européenne de sécurité alimentaire indique que les niveaux d'utilisation autorisés sont censés être suffisamment protecteurs.
Une consommation élevée de nitrites augmente enfin la méthémoglobinémie, et une vigilance s'impose en particulier chez les enfants forts consommateurs.
Si toutes les sources alimentaires de nitrites sont considérées, la dose journalière admissible peut être dépassée pour toutes les catégories de population.
Enfin, l'Agence de sécurité sanitaire note également, depuis 2021, l'existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance.
Classé comme à éviter. Sa dose journalière admissible est fixée à 0,7 mg par kilo de masse corporelle.
E252
Nitrate de potassium
Ce conservateur très employé dans les viandes transformées est autorisé dans l'alimentation BIO et utilisé en particulier dans les produits à base de viande (charcuteries principalement, viandes transformées non traitées et traitées thermiquement, diverses charcuteries locales traditionnelles).
Les nitrates peuvent être convertis en nitrite dans la salive. Lors de la digestion, les ions nitrites réagissent avec les acides aminés issus des protéines pour former des nitrosamines. Or 4 de ces substances sont classées cancérogènes probables (avec, en particulier, un risque accru de cancer du côlon).
Leur usage intentionnel est donc fortement restreint.
Les ions nitrites peuvent également réagir avec le fer pour former du fer nitrosylé, lui aussi promoteur du cancer du côlon.
L’Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation confirme qu'il existe bien une association entre le risque de cancer colorectal et l’exposition aux nitrites et/ou aux nitrates, via la consommation de charcuteries. Elle précise que l’ajout intentionnel des nitrites et des nitrates dans l’alimentation doit se faire dans une approche aussi basse que raisonnablement possible.
De son côté, l'Autorité européenne de sécurité alimentaire indique que les niveaux d'utilisation autorisés sont censés être suffisamment protecteurs.
Une consommation élevée de nitrites augmente enfin la méthémoglobinémie, et une vigilance s'impose en particulier chez les enfants forts consommateurs.
Si toutes les sources de nitrate alimentaire sont prises en compte (additifs, présence naturelle dans les aliments, contaminants environnementaux), les personnes de tous les groupes d'âge présentant une exposition moyenne à élevée sont susceptibles de dépasser le niveau de sécurité.
Classé comme à éviter. Sa dose journalière admissible est fixée à 3,7 mg par kilo de masse corporelle.
E270
Acide lactique
Ce conservateur employé dans de très nombreuses catégories d'aliments (dont l'alimentation infantile) est autorisé dans l'alimentation BIO.
Utilisé dans l'industrie agroalimentaire pour ses propriétés d'antioxygène, d'acidifiant ou d’exhausteur de goût.
Il agit comme agent bactériostatique, c’est-à-dire qu’il empêche la multiplication des bactéries (notamment des bactéries pathogènes comme les salmonelles ou les Listeria) sans les tuer. Il est présent naturellement dans de nombreux aliments; c’est un produit naturel du métabolisme.
Les organismes d'évaluation le jugent inoffensif.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E290
Dioxyde de carbone
Anhydride carbonique
Ce conservateur employé dans de très nombreuses catégories d'aliments, sauf notamment dans l'alimentation infantile, est autorisé dans l'alimentation BIO.
Produit naturellement à partir de sources de gaz carbonique ou bien par combustion, le dioxyde de carbone peut être ajouté sans limite de quantité à la quasi-totalité des denrées alimentaires.
Il est principalement utilisé comme gaz de conditionnement afin de chasser l'air de l’emballage, préservant ainsi l'aliment d'altérations telles que l’oxydation.
Il empêche également le développement de bactéries, en créant un milieu légèrement acide.
Son emploi ne semble pas présenter de risque.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E296
Acide malique
Ce conservateur employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO.
L'acide malique se trouve naturellement dans les fruits (pommes, poires et jus de raisin notamment). Sa quantité décroît avec leur maturité.
Il peut également être produit à partir de l'acide fumarique via l'action de certains micro-organismes.
L'acide malique confère un goût agréable aux aliments et empêche leur brunissement.
Il a une fonction antibactérienne et antioxydante.
Son emploi ne semble pas présenter de risque.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E300
Acide ascorbique
Cet antioxydant employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale et à base de viande, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO.
L'acide ascorbique existe naturellement sous forme de vitamine C.
Toutefois, la version commerciale n'est pas extraite naturellement d'aliments porteurs, mais synthétisée ou biosynthétisée.
Son action antioxygène évite le brunissement des produits à base de fruits et de légumes.
Associé aux sels de nitrite, il maintient aussi la couleur rouge des charcuteries et concourt à limiter la formation de nitrosamines.
Les données disponibles sur l’acide ascorbique sont détaillées et rassurantes quant à son emploi.
A noter l'existence de données expérimentales pouvant suggérer une action de cette substance sur le système endocrinien, mais sans plus de connaissance sur des effets indésirables potentiels.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E301
Ascorbate de sodium
Cet antioxydant employé dans de très nombreuses catégories d'aliments à base de viande, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO.
Il s'agit du sel de sodium de l'acide ascorbique (E300). Comme ce dernier, le E301 est un antioxygène. Les données disponibles sur l’acide ascorbique et ses sels sont détaillées et ne montrent aucun effet adverse lié à leur emploi.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E306
Tocophérols
Extraits riches en vitamine E
Cet antioxydant employé dans de très nombreuses catégories d'aliments, aussi dans l'alimentation infantile, est autorisé dans l'alimentation BIO.
Le E306 correspond à la vitamine E d'origine naturelle.
C’est un antioxydant liposoluble.
Il préserve principalement les matières grasses, les matières colorantes et les vitamines de l'altération par l'oxygène.
La vitamine E est largement consommée dans la diète normale; l’emploi du E306 ne soulève pas d’inquiétude.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E322
Lécithines
Cet antioxydant et agent de texture employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale et laitiers, aussi dans l'alimentation infantile, est autorisé dans l'alimentation BIO.
Les lécithines sont naturelles. Elles appartiennent à la classe des phospholipides.
Il ne s'agit pas d'une molécule mais d'un groupe de molécules dont la composition en acides gras varie.
Les lécithines sont majoritairement extraites du soja.
Leur emploi ne semble pas présenter de risque, sauf pour les personnes allergiques au soja. En effet, il semble préférable que les personnes sensibles évitent la consommation des lécithines de soja, car l’éventualité de leur contamination par des fractions protéiques du soja ne peut être tout à fait exclue.
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E325
Lactate de sodium
Cet antioxydant employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale, à base de lait et à base de viande, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO.
Le lactate de sodium est le sel de sodium de l'acide lactique (E270).
D’origine naturelle, c’est un antioxydant.
Il agit aussi comme régulateur d'acidité, humectant, agent de charge, émulsifiant ou encore épaississant.
D’une manière générale, l'acide lactique et ses sels sont métabolisés sans souci dans l'organisme et sont jugés sûrs.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E330
Acide citrique
Cet antioxydant employé dans de très nombreuses catégories d'aliments, aussi dans l'alimentation infantile, est autorisé dans l'alimentation BIO.
L'acide citrique est un acide naturel présent dans la plupart des fruits.
À l'échelle industrielle, il est produit par un champignon (Aspergillus niger) mis en culture sur une solution nutritive sucrée.
C’est un régulateur d'acidité couramment employé dans les boissons rafraîchissantes sans alcool telles que les sodas.
Il empêche également le brunissement des denrées et renforce l'action d'autres antioxydants.
Sa consommation peut entraîner des réactions allergiques chez les sujets sensibles aux moisissures, mais de telles réactions sont rares.
Il semble également qu’Aspergillus niger puisse produire des mycotoxines.
Enfin, les dommages causés aux dents par cet additif, notamment chez les forts consommateurs de sodas, sont régulièrement pointés du doigt, avec une vigilance particulière pour les enfants.
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E331
Citrate de sodium
Cet antioxydant employé dans de très nombreuses catégories d'aliments, aussi dans l'alimentation infantile, est autorisé dans l'alimentation BIO.
Le citrate de sodium est le sel de sodium de l'acide citrique (E330). Ce dernier est un acide naturel présent dans la plupart des fruits.
À l'échelle industrielle, il est produit par un champignon (Aspergillus niger) mis en culture sur une solution nutritive sucrée.
C’est un régulateur d'acidité couramment employé dans les boissons rafraîchissantes sans alcool telles que les sodas.
Il empêche également le brunissement des denrées et renforce l'action d'autres antioxydants.
Sa consommation peut entraîner des réactions allergiques chez les sujets sensibles aux moisissures, mais de telles réactions sont rares.
Il semble également qu’Aspergillus niger puisse produire des mycotoxines.
Enfin, les dommages causés aux dents par cet additif, notamment chez les forts consommateurs de sodas, sont régulièrement pointés du doigt, avec une vigilance particulière pour les enfants.
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E333
Citrate de calcium
Cet antioxydant employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO.
Le citrate de calcium est le sel de calcium de l'acide citrique (E330). Ce dernier est un acide naturel présent dans la plupart des fruits.
À l'échelle industrielle, il est produit par un champignon (Aspergillus niger) mis en culture sur une solution nutritive sucrée.
C’est un régulateur d'acidité couramment employé dans les boissons rafraîchissantes sans alcool telles que les sodas.
Il empêche également le brunissement des denrées et renforce l'action d'autres antioxydants.
Sa consommation peut entraîner des réactions allergiques chez les sujets sensibles aux moisissures, mais de telles réactions sont rares.
Il semble également qu’Aspergillus niger puisse produire des mycotoxines.
Enfin, les dommages causés aux dents par cet additif, notamment chez les forts consommateurs de sodas, sont régulièrement pointés du doigt, avec une vigilance particulière pour les enfants.
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E334
Acide L(+)-tartrique
Acide L(+)-tartarique
Cet antioxydant employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale et dans l'hydromel, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO.
L'acide tartrique est un acide naturellement présent dans les fruits. On le retrouve aussi dans le vin, issu du raisin.
L'acide tartrique est principalement employé en tant qu’antioxydant (graisses et huiles, mais aussi conserves, légumes, poissons...) et comme régulateur d'acidité (bonbons, gelées, confitures...).
Sa consommation ne soulève pas d'inquiétude particulière.
Classé comme acceptable. Sa dose journalière admissible est fixée à 240 mg par kilo de masse corporelle.
E335
Tartrate de sodium
Cet antioxydant employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO.
Il s'agit du sel de sodium de l'acide tartrique (E334). Ce dernier est un acide naturellement présent dans les fruits que l’on retrouve aussi dans le vin, provenant du raisin.
Tout comme l'acide tartrique, le E335 est principalement employé comme antioxydant (graisses et huiles, mais aussi conserves, légumes, poissons...) et comme correcteur d’acidité (bonbons, gelées, confitures…).
Sa consommation ne soulève pas d'inquiétude particulière.
Classé comme acceptable. Sa dose journalière admissible est fixée à 240 mg par kilo de masse corporelle.
E336
Tartrate de potassium
Cet antioxydant employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO.
Il s'agit du sel de potassium de l'acide tartrique (E334).
Ce dernier est un acide naturellement présent dans les fruits que l’on retrouve aussi dans le vin, provenant du raisin.
Tout comme l'acide tartrique, le E336 est essentiellement employé en tant qu’antioxydant (graisses et huiles, mais aussi conserves, légumes, poissons...) et comme régulateur d'acidité (bonbons, gelées, confitures...).
Sa consommation ne soulève pas d'inquiétude particulière.
Classé comme acceptable. Sa dose journalière admissible est fixée à 240 mg par kilo de masse corporelle.
E341
Phosphate de calcium
Cet antioxydant employé dans des produits de panification, des biscuits apéritifs, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO.
Principalement employé comme antioxydant, mais peut aussi être utilisé comme régulateur d'acidité, antiagglomérant, émulsifiant, affermissant, agent levant, séquestrant, stabilisant ou épaississant.
De récentes études ont montré l’existence, au sein des populations, d’une augmentation du taux de phosphate dans la paroi des vaisseaux sanguins. Celle-ci serait potentiellement néfaste puisqu’elle constituerait un facteur de risque cardiovasculaire, en particulier en cas d'insuffisance rénale. En 2019, une nouvelle dose journalière admissible, plus stricte que la précédente, est établie pour l'ensemble des apports en phosphates, ceux provenant d'additifs alimentaires pouvant contribuer de 6 à 30% à l'apport total.
Ainsi, en l'état actuel des doses d'emploi autorisées, les niveaux d'exposition estimés sont susceptibles d'excéder la dose journalière admissible pour les enfants et pour les adolescents forts consommateurs d'aliments vecteurs.
De plus, la dose journalière admissible exprimée ne couvre pas les individus souffrant de troubles modérés à sévères de la fonction rénale.
Les catégories d'aliments BIO contribuant le plus à l'exposition des consommateurs via les additifs sont avant tout les produits de boulangerie et de pâtisserie.
Classé comme à éviter. Sa dose journalière admissible est fixée à 40 mg par kilo de masse corporelle (exprimé en phosphore) pour l'acide phosphorique et l'ensemble des phosphates.
E392
Extrait de romarin
Cet antioxydant employé dans de très nombreuses catégories d'aliments, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO si l'extrait de romarin est lui-même BIO.
Antioxydant naturel issu des feuilles de romarin.
L’extrait de romarin contient plusieurs composés aux propriétés antioxydantes qui appartiennent à la classe des acides phénoliques, des flavonoïdes, des diterpénoïdes et des terpènes. Il protège les matières grasses de l'oxydation.
L’extrait de romarin est utilisé notamment dans le lait en poudre, les huiles végétales, les huiles de poisson, les chewing-gums, certaines pâtisseries, les sauces, les condiments, les assaisonnements, les snacks à base de céréales ou de pomme de terre, la farce de raviolis, les produits transformés à base de pomme de terre, certaines charcuteries, certaines matières grasses tartinables.
Sa consommation ne soulève pas d'inquiétude particulière.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E400
Acide alginique
Cet agent de texture employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale et à base de lait, aussi dans certains aliments infantiles (desserts et entremets), est autorisé dans l'alimentation BIO, mais interdit dans certaines confiseries car risque d'étouffement.
L'acide alginique et les alginates sont des polysaccharides hydrocolloïdaux provenant d'algues brunes. Ils sont non digestibles.
L'acide alginique et ses sels (E401 à E404) sont employés sans limite de quantité dans de très nombreuses denrées alimentaires.
Ils constituent de bons épaississants et leur utilisation est particulièrement courante dans les puddings, les mousses, les confitures, les crèmes glacées, les mayonnaises, le yaourt, les soupes ou encore les sauces.
Leur consommation ne soulève pas d'inquiétude particulière.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E401
Alginate de sodium
Cet agent de texture employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale, à base de lait et saucisses à base de viande, aussi dans certains aliments infantiles (desserts et entremets), est autorisé dans l'alimentation BIO, mais interdit dans certaines confiseries car risque d'étouffement.
Il s'agit du sel de sodium de l'acide alginique (E400).
L'acide alginique et ses sels sont employés sans limite de quantité dans de nombreuses denrées alimentaires.
Ils constituent de bons épaississants et leur utilisation est particulièrement courante dans les puddings, les mousses, les confitures, les crèmes glacées, les mayonnaises, le yaourt, les soupes ou encore les sauces.
Leur consommation ne soulève pas d'inquiétude particulière.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E402
Alginate de potassium
Cet agent de texture employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale et à base de lait, aussi dans certains aliments infantiles (desserts et entremets), est autorisé dans l'alimentation BIO, mais interdit dans certaines confiseries car risque d'étouffement.
Il s'agit du sel de potassium de l'acide alginique (E400).
L'acide alginique et ses sels sont employés sans limite de quantité dans de nombreuses denrées alimentaires.
Ils constituent de bons épaississants et leur utilisation est particulièrement courante dans les puddings, les mousses, les confitures, les crèmes glacées, les mayonnaises, le yaourt, les soupes ou encore les sauces.
Leur consommation ne soulève pas d'inquiétude particulière.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E406
Agar-agar
Cet agent de texture employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale, à base de lait et à base de viande est autorisé dans l'alimentation BIO, mais interdit dans certaines confiseries car risque d'étouffement et interdit dans l'alimentation infantile.
L'agar-agar est un mélange de polysaccharides extraits d'algues rouges séchées.
C’est un épaississant et un gélifiant dont l’emploi est autorisé dans de très nombreux aliments.
Il est en partie excrété et en partie métabolisé en acides gras que le corps peut exploiter sans souci.
Sa consommation ne semble pas particulièrement problématique. Néanmoins, des désagréments intestinaux sont parfois rapportés en cas de forte consommation (ballonnements, flatulences, effet laxatif).
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E407
Carraghénanes
Cet agent de texture employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale et à base de lait, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO, mais interdit dans certaines confiseries car risque d'étouffement.
Les carraghénanes sont des polysaccharides naturels obtenus à partir d'algues rouges.
Ils sont incolores, inodores, sans saveur et non digestibles, et abondamment employés comme épaississants et gélifiants par l’industrie alimentaire.
Une certaine fraction des chaînes de polysaccharides constituant l’additif peut être dégradée en chaînes de plus petit poids moléculaire. On parle alors de carraghénanes dégradés, susceptibles de passer plus facilement la barrière intestinale.
Différentes études ont montré un lien entre les carraghénanes dégradés et la promotion du cancer du côlon. Ces études ont conduit le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) à classer les carraghénanes dégradés comme cancérogènes possibles du groupe 2B.
Cependant, d'autres études réalisées sur des rats avec une flore intestinale mimant celle de l'homme n'ont montré aucun effet promoteur du cancer.
Les données sont donc contradictoires.
Les autorités européennes ont finalement décidé de tolérer un maximum de 5% de carraghénanes dégradés au sein de l'additif.
Des études récentes indiquent que le carraghénane pourraient aussi déclencher ou amplifier l'inflammation dans les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI). Le supprimer de l'alimentation, ainsi que les autres substances potentiellement en cause, peut être une solution efficace pour la rémission de la maladie.
Des études supplémentaires doivent être menées pour confirmer l'effet pro-inflammation.
Classé comme tolérable. Sa dose journalière admissible est fixée à 75 mg par kilo de masse corporelle.
E410
Gomme de caroube
Farine de graine de caroube
Cet agent de texture employé dans de très nombreuses catégories d'aliments, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO si issu de matières premières biologiques, mais interdit dans certaines confiseries car risque d'étouffement.
La gomme ou farine de caroube est obtenue par broyage de graines de caroubier.
Elle agit comme épaississant et comme stabilisant.
Elle rend les soupes et les sauces plus onctueuses, empêche la formation de cristaux de glace dans les crèmes glacées et de cristaux de sucre dans les confiseries.
Elle est aussi employée comme agent de charge au sein d'aliments allégés.
Dans certains cas isolés, des réactions allergiques ont été rapportées (asthme et rhinite principalement).
À fortes doses de consommation, un inconfort intestinal peut être observé (ballonnements, flatulences, effet laxatif).
Certaines études évoquent enfin une moindre absorption des minéraux qui seraient piégés par le maillage visqueux formé par la gomme de caroube.
Une attention particulière doit être apportée aux enfants et nourrissons présentant un reflux gastro-intestinal. En effet, ces enfants reçoivent une alimentation spécifique pour éviter ces reflux et peuvent être sujets aux effets indésirables mentionnés ci-dessus (diarrhées, flatulences).
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E412
Gomme de guar
Cet agent de texture employé dans de très nombreuses catégories d'aliments, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO si issu de matières premières biologiques, mais interdit dans certaines confiseries car risque d'étouffement.
La structure de la gomme de guar est proche de celle de la gomme de caroube (E410).
Elle est obtenue par broyage de graines de guar et utilisée comme épaississant et stabilisant du fait de sa propriété de rétention d'eau.
Consommée à fortes doses, elle peut occasionner un inconfort intestinal (ballonnements, flatulences, effet laxatif).
De rares réactions allergiques ont été rapportées (asthme et rhinite principalement).
Comme pour la farine de graine de caroube, certaines études évoquent une moindre absorption de vitamines et de minéraux qui seraient piégés par le maillage visqueux formé par les polysaccharides de la gomme de guar.
À l'inverse, un effet positif hypocholesterolémiant est évoqué par d'autres travaux.
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E414
Gomme d'acacia
Gomme arabique
Cet agent de texture employé dans de très nombreuses catégories d'aliments, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO si issu de matières premières biologiques, mais interdit dans certaines confiseries car risque d'étouffement.
La gomme d'acacia est obtenue à partir des tiges et des branches d'espèces d'acacia. Elle est constituée essentiellement de polysaccharides.
Il s'agit d'un épaississant d'intensité moyenne et d'un stabilisant employé par exemple dans les mousses ou pour les nappages.
Il stabilise également les arômes dans les boissons en poudre ou dans les soupes déshydratées.
Il est aussi employé pour empêcher la cristallisation du sucre dans les fruits confits ou certains glaçages.
Comme pour les autres gommes, de rares allergies ont pu être observées.
De même, des inconforts gastro-intestinaux peuvent être occasionnés par une consommation importante ou combinée à d'autres gommes (ballonnements, flatulences, effet laxatif).
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E415
Gomme xanthane
Cet agent de texture employé dans de très nombreuses catégories d'aliments, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO, mais interdit dans certaines confiseries car risque d'étouffement.
La gomme xanthane est un polysaccharide produit par la fermentation de sucre sous l'action d'une bactérie.
Elle se différencie en cela des autres gommes, extraites de composés végétaux ou d'algues.
Elle présente un fort pouvoir épaississant.
Comme pour les autres gommes, des inconforts gastro-intestinaux peuvent être occasionnés par une consommation importante ou en combinaison avec d'autres gommes (ballonnements, flatulences, effet laxatif).
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E417
Gomme tara
Cet agent de texture employé dans de très nombreuses catégories d'aliments est autorisé dans l'alimentation BIO si issu de matières premières biologiques, mais interdit dans certaines confiseries car risque d'étouffement et interdit dans l'alimentation infantile.
La gomme tara, appelée aussi caroube du Pérou, est extraite de la graine d'un arbuste originaire d’Amérique du Sud.
La principale composante de la gomme est un polysaccharide non digestible similaire aux principaux composants de la gomme de guar (E412) et de la gomme de caroube (E410).
La gomme de tara est un gélifiant et un épaississant employé notamment dans les confitures, les crèmes glacées ou encore les pâtisseries.
À forts niveaux de consommation, un inconfort gastro-intestinal peut être ressenti (ballonnements, diarrhées, flatulences).
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E418
Gomme gellane
Cet agent de texture employé dans de très nombreuses catégories d'aliments est autorisé dans l'alimentation BIO, mais interdit dans certaines confiseries car risque d'étouffement et interdit dans l'alimentation infantile.
La gomme gellane est un polysaccharide non digestible produit par fermentation de sucres sous l'action d'une bactérie.
Elle est employée comme gélifiant et comme épaississant, fréquemment en combinaison avec la gomme xanthane (E415), la gomme de caroube (E410) ou d'autres gélifiants car elle stabilise la gelée formée par ces derniers.
Le E418 a été réévalué en juin 2018 et il a été décidé que l'exposition aux niveaux d'utilisation déclarés n'est pas préoccupante pour la sécurité des consommateurs.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E422
Glycérol
Glycérine
Cet agent de texture employé dans de très nombreuses catégories d'aliments est autorisé dans l'alimentation BIO si issu de matières premières biologiques, mais interdit dans l'alimentation infantile.
Le glycérol est une substance existant à l'état naturel, quoique rarement à l'état libre mais le plus souvent liée à des acides gras, formant par exemple les triglycérides.
Commercialement, le glycérol est synthétisé et utilisé comme humectant.
Il confère aux produits une onctuosité et les préserve du dessèchement.
Consommé en quantités importantes, de l'ordre de 50 g par jour, il peut engendrer un inconfort intestinal (diarrhées, irritation des muqueuses intestinales).
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E440
Pectine
Pectine amidée
Cet agent de texture employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale et à base de lait, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO, mais interdit dans certaines confiseries car risque d'étouffement.
La pectine est un polysaccharide constitutif des cellules végétales.
La pectine commerciale (notamment celle souvent utilisée pour épaissir les confitures et les gelées) est extraite de marc de pommes desséché ou encore d'écorces séchées de divers fruits.
Cet additif est employé comme gélifiant, stabilisant et comme agent d'enrobage.
La réévaluation de cet additif en 2017 conclut que son usage est sûr en population générale.
Toutefois, les niveaux d'usage de cet additif dans des aliments diététiques destinés à des fins médicales spéciales pour nourrissons et enfants en bas âge pourrait engendrer un niveau d'exposition trop élevé aux additifs en eux-mêmes et au methanol libéré après ingestion. Ce dernier pourrait présenter un risque pour la santé des nourrissons en lien avec une toxicité oculaire du methanol. Il a été demandé, en janvier 2021, de revoir les niveaux d'usage maximum autorisés de l'additif dans les catégories d'aliments concernées.
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E464
Hydroxypropyl méthylcellulose
Cet agent de texture employé dans de très nombreuses catégories d'aliments, sauf dans l'alimentation infantile, est autorisé dans l'alimentation BIO.
L'hydroxypropyl méthylcellulose est utilisé comme épaississant, émulsifiant et comme agent moussant.
Il se dissout aisément dans l'eau, épaissit les liquides et forme une gelée au chauffage.
C’est un liant et un agent de charge au sein de sauces. Il rend aussi les crèmes glacées plus crémeuses.
Sa consommation en excès peut provoquer des désagréments intestinaux tels que des diarrhées.
Un débat a eu lieu entre l'industrie et l'Autorité européenne de sécurité alimentaire au sujet des taux d'impuretés de PCH (propylène chlorhydrine) présents dans cet additif. Le PCH est un résidu soupçonné d'être mutagène.
L'Autorité européenne de sécurité alimentaire a refusé la demande de l'industrie que ce taux résiduel autorisé soit revu à la hausse.
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E500
Carbonates de sodium
Ce régulateur d'acidité employé dans de très nombreuses catégories d'aliments, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO.
Le carbonate de sodium est un régulateur d'acidité également employé comme antiagglomérant, agent levant, stabilisant ou épaississant.
Il régule par exemple l'acidité au sein de certains fromages, prévient la coagulation (le caillage) du lait condensé et rend le cacao brut plus fluide.
Les composants de cet additif (sodium et carbonate) remplissent des fonctions importantes dans l'organisme et sont présents naturellement dans de nombreuses denrées alimentaires.
Les apports issus de la consommation de l’additif E500 sont insignifiants en comparaison de ceux provenant de l’alimentation habituelle.
Sa consommation est jugée non préoccupante pour la santé humaine.
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E501
Carbonates de potassium
Ce régulateur d'acidité employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO.
Le carbonate de potassium est un régulateur d'acidité, également employé comme agent levant et stabilisant.
Il permet par exemple d'ajuster le niveau d'acidité dans certains aliments infantiles ou de rendre le cacao plus fluide.
C’est aussi un agent levant traditionnel mis en œuvre dans certaines recettes de gâteaux.
Les composants de cet additif (potassium et carbonate) remplissent des fonctions importantes dans l'organisme et sont rencontrés naturellement dans de nombreuses denrées alimentaires.
Les apports issus de la consommation de l’additif E501 sont insignifiants en comparaison de ceux provenant de l’alimentation habituelle.
Sa consommation est jugée non préoccupante pour la santé humaine.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E503
Carbonates d'ammonium
Ce régulateur d'acidité employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO.
Le carbonate d'ammonium est un régulateur d'acidité et un agent levant.
Il est particulièrement utilisé dans les produits de boulangerie.
Aucun effet néfaste n'est rapporté à date. Sa consommation n’est donc pas préoccupante pour la santé humaine.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E504
Carbonates de magnésium
Ce régulateur d'acidité employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale est autorisé dans l'alimentation BIO, mais interdit dans l'alimentation infantile.
Le carbonate de magnésium est un émulsifiant et un anti-agglomérant.
Cet additif régule par exemple l'acidité des fromages affinés et empêche l'agglomération du sel de cuisine.
À ce jour, aucun effet nocif n'a été rapporté. À de forts niveaux de consommation, il peut toutefois provoquer des désagréments intestinaux tels que des diarrhées.
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E509
Chlorure de calcium
Cet agent de texture employé dans de très nombreuses catégories d'aliments à base de lait est autorisé dans l'alimentation BIO, mais interdit dans l'alimentation infantile.
Le chlorure de calcium est utilisé comme agent affermissant, exhausteur de goût et stabilisant.
Il permet par exemple de conserver la forme des fruits et légumes employés dans des compotes ou en conserves.
Il agit comme un pansement sur les cellules végétales lésées des fruits et légumes coupés ou épluchés, évitant ainsi leur détérioration ou l'altération de leur couleur.
Aucun effet néfaste en lien avec l'usage de cet additif n'a été rapporté.
En comparaison des apports issus de l’alimentation classique, ceux issus de la consommation d'additifs sont dits négligeables.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E516
Sulfate de calcium
Ce régulateur d'acidité employé dans de très nombreuses catégories d'aliments d'origine végétale est autorisé dans l'alimentation BIO, mais interdit dans l'alimentation infantile.
Il s'agit du sel de calcium de l'acide sulfurique (E513).
L'acide sulfurique est l'un des acidifiants les plus forts qui puissent s'employer en alimentation. À l'état concentré, il peut occasionner des brûlures mais en tant qu'additif alimentaire, il est si fortement dilué que sa consommation se veut sans risque.
Le sulfate de calcium est également considéré sûr.
Lors de leur réévaluation en 2019, il a été conclu que l'exposition à l'acide sulfurique (E 513), au sulfate de sodium (E 514), au sulfate de potassium (E 515), au sulfate de calcium (E 516) et au sulfate d'ammonium (E 517) ne pose pas de problème de sécurité pour les utilisations et doses signalées.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E524
Hydroxyde de sodium
Ce régulateur d'acidité employé dans de très nombreuses catégories d'aliments, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO.
L'hydroxyde de sodium est le sel basique de sodium, autrement appelé soude.
Il permet notamment d'obtenir le degré d'acidité souhaité dans des confitures, ou de réguler le pH dans certaines préparations à base de céréales et dans des aliments pour bébés.
Cet additif est également employé dans la fabrication des bretzels, auxquels il confère une coloration châtain et le goût typique de ces produits.
Le E524 est jugé sans risque par les autorités sanitaires.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E551
Dioxyde de silicium (amorphe)
Silice (amorphe)
Cet antiagglomérant employé dans de très nombreuses catégories d'aliments, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO dans les herbes, épices séchées en poudre, arômes et propolis.
Le dioxyde de silicium et les silicates sont employés comme antiagglomérants, notamment dans des aliments en poudre mais aussi dans certaines confiseries (bonbons, dragées, chewing-gums) pour éviter que celles-ci ne s’agrègent.
Le dioxyde de silicium fait partie des additifs pouvant contenir des nanoparticules. Or, plusieurs études in vitro évoquent un possible effet toxique (stress oxydatif) des nanoparticules de silice sur certaines cellules de l’intestin. L'étude du risque in vivo est globalement limitée par le manque d’études et de données toxicologiques prenant en compte les expositions réelles.
L'Autorité européenne de sécurité alimentaire a publié en janvier 2018 la réévaluation du dioxyde de silicium et recommande notamment qu’une caractérisation claire de la distribution de taille des particules constituant l’additif soit menée. Elle préconise également de mener des études de toxicité chronique qui prendraient en compte la présence d’une fraction nanoparticulaire dans l’additif.
En juin 2019, une équipe de chercheurs français a publié une étude cherchant à évaluer l'impact sur des souris d'une exposition répétée et à long terme à des nanoparticules de silice amorphe. L'exposition s'est déroulée sur 18 mois via l'eau de boisson, à une dose comparable à l'exposition estimée par la consommation d'additifs alimentaires dans un régime courant. Des anomalies histologiques ont été détectées dans les tissus rénaux des souris exposées, de même que des réponses hépatiques inflammatoires.
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E553b
Talc
Cet antiagglomérant employé dans de très nombreuses catégories d'aliments, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO dans les saucisses à base de viande.
Le talc correspond à la forme naturelle du silicate de magnésium.
C'est un antiagglomérant employé pour les mêmes usages que le dioxyde de silicium (E551).
Le dioxyde de silicium et les sels de silicium font partie des additifs pouvant contenir des nanoparticules.
Plusieurs études in vitro évoquent un possible effet toxique (stress oxydatif) des nanoparticules de silice sur certaines cellules de l’intestin. L'étude du risque in vivo est quant à elle limitée par le manque d’études et de données toxicologiques prenant en compte les expositions réelles.
L'Autorité européenne de sécurité alimentaire a publié, en août 2018, la réévaluation conjointe du E553b, du E553a (silicate de magnésium) et du E552 (silicate de calcium). L’innocuité de ces trois additifs alimentaires n’a pu être évaluée du fait d’un manque de données. Il est souhaitable que les spécifications de ces additifs soient plus détaillées, notamment de caractériser la distribution de taille des particules qui les composent, et de mener des études de toxicité chronique qui prendraient en compte la présence d’une fraction nanoparticulaire dans l’additif.
En juin 2019, des chercheurs français ont mis en évidence des anomalies histologiques rénales ainsi que des réponses hépatiques inflammatoires chez des souris exposées à des nanoparticules de silice amorphe à un niveau comparable à l'exposition par la consommation courante d'additifs alimentaires.
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E901
Cire d'abeille
Cire blanche
Cire jaune
Cet agent d'enrobage employé dans de très nombreuses catégories d'aliments, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO en confiserie, si issu de l'apiculture biologique.
La cire d'abeille est celle secrétée par les abeilles pour édifier les rayons à miel.
Elle est prélevée d'alvéoles vides, puis fondue dans de l'eau chaude et nettoyée.
L’additif ainsi obtenu présente de multiples usages : agent d'enrobage, émulsifiant et épaississant.
Appliqué superficiellement sur les denrées alimentaires, il confère un aspect brillant, évite le dessèchement et la perte d'arômes.
Aucun effet néfaste n'a été mis en évidence. Son usage est jugé sûr.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E903
Cire de carnauba
Cet agent d'enrobage employé dans de très nombreuses catégories d'aliments, aussi dans certains aliments infantiles, est autorisé dans l'alimentation BIO en confiserie et pour les agrumes, si issu de matières premières biologiques.
La cire de carnauba provient d'un palmier dont les larges feuilles vertes en sont enduites.
Elle est également appelée cire du Brésil car ces palmiers poussent dans le nord-est de ce pays.
Comme les autres cires, elle est essentiellement utilisée en tant qu'agent d'enrobage et antiagglomérant.
Elle adhère efficacement aux denrées, les protège du dessèchement et conserve leur couleur.
Son usage est jugé sûr.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E938
Argon
Ce gaz de conditionnement employé dans de très nombreuses catégories d'aliments est autorisé dans l'alimentation BIO, mais interdit dans l'alimentation infantile.
L'argon est un gaz rare incolore et inodore qui constitue environ 1% de notre atmosphère.
Il est employé comme gaz d'emballage.
Sa nature non réactive le rend en effet compatible avec les produits alimentaires.
Sans oxygène, les produits sont protégés de l'altération par oxydation et sont également protégés de la prolifération des bactéries et des champignons.
Les aliments emballés avec ce type de gaz doivent être étiquetés avec la mention « conditionné sous atmosphère protectrice ».
Le fabricant n'est toutefois pas tenu d'indiquer la composition exacte du gaz d'emballage.
Les autorités sanitaires jugent l'usage d'argon comme gaz d'emballage alimentaire sans risque.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E939
Hélium
Ce gaz de conditionnement employé dans de très nombreuses catégories d'aliments est autorisé dans l'alimentation BIO, mais interdit dans l'alimentation infantile.
L'hélium est un gaz noble incolore et inodore. Il est pratiquement inerte.
L'hélium est employé en tant que gaz d'emballage.
Tout comme l'argon (E938), il empêche l'oxydation des aliments et protège ceux-ci du développement de certains micro-organismes en maintenant un milieu anaérobie (sans oxygène).
Les aliments emballés avec ce type de gaz doivent être étiquetés avec la mention « conditionné sous atmosphère protectrice ».
Le fabricant n'est toutefois pas tenu de préciser la composition exacte du gaz de conditionnement.
L'hélium, en tant que composant naturel de l'air, est considéré sans risque.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E941
Azote
Ce gaz de conditionnement employé dans de très nombreuses catégories d'aliments est autorisé dans l'alimentation BIO, mais interdit dans l'alimentation infantile.
L’azote est un composant naturel de l’air.
C’est aussi un gaz souvent utilisé en combinaison avec du dioxyde de carbone pour chasser l'air des emballages alimentaires.
Les gaz d'emballage permettent de préserver les aliments de l'oxydation et empêchent la prolifération de certaines bactéries.
Les aliments emballés avec ce type de gaz doivent être étiquetés avec la mention « conditionné sous atmosphère protectrice ».
En revanche, l’affichage de la composition exacte du gaz n’est pas obligatoire.
Les organismes d'évaluation jugent l’emploi du E941 sans risque.
Classé comme acceptable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E948
Oxygène
Ce gaz de conditionnement employé dans de très nombreuses catégories d'aliments est autorisé dans l'alimentation BIO, mais interdit dans l'alimentation infantile.
Le dioxygène, communément appelé oxygène, est un gaz inodore et incolore.
C'est un gaz de conditionnement et un gaz propulseur.
Il s'agit de la fraction gazeuse la plus importante employée pour le conditionnement des viandes fraîches préemballées.
Ces gaz de conditionnement renferment 3 à 4 fois plus de dioxygène que dans l'air atmosphérique. Cela peut sembler contradictoire dans la mesure où les autres gaz de conditionnement visent à l'inverse à chasser le dioxygène pour limiter l'oxydation des denrées et le développement de micro-organismes aérobies. Toutefois, la haute concentration en dioxygène permet que les viandes conservent plus longtemps leur couleur rouge. La viande a ainsi l'air fraîche plus longtemps, mais risque en revanche de rancir plus vite et de voir son goût altéré.
Quelques études semblent indiquer que les viandes et charcuteries conditionnées sous une atmosphère protectrice riche en dioxygène connaîtraient une oxydation accrue de leurs lipides (acides gras, cholestérol). Ces produits d'oxydation augmentent le risque de formation de plaques d'athérome dans les vaisseaux sanguins.
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
E968
Érythritol
Cet édulcorant employé dans de très nombreuses catégories d'aliments est autorisé dans l'alimentation BIO si d'origine biologique, mais interdit dans l'alimentation infantile.
L'érythritol est un polyol présent naturellement dans certains fruits et légumes ou dans des aliments fermentés tels que les poires, le raisin, le melon ou encore la sauce soja.
C'est un édulcorant de charge et un exhausteur de goût.
Son pouvoir sucrant est environ moitié moindre que celui du sucre. Sa valeur calorique est également inférieure.
Il n’est pas cariogène et il engendre une moindre élévation de la glycémie sanguine.
Il est employé comme substitut du sucre dans des aliments à valeur énergétique réduite ou sans sucres ajoutés.
Il est également utilisé comme exhausteur de goût depuis 2015 dans les boissons rafraîchissantes light ou sans sucres.
Les coproduits de la dégradation de cet additif peuvent entraîner des désagréments intestinaux tels que diarrhées et flatulences. L'érythritol est toutefois mieux supporté que d’autres polyols.
Les produits en contenant plus de 10% doivent être étiquetés avec la mention « une consommation excessive peut avoir des effets laxatifs ».
Classé comme tolérable. Aucune dose journalière admissible n'est déterminée.
alimax.ch - Santé, bien-être, beauté et longévité par l'alimentation - Recherche en nutrition, diététique et aromathérapie - Michel Bondallaz - Suisse

Les dangers des additifs alimentaires

Une partie du public et certains scientifiques craignent que des additifs mélangés entre eux ne soient cancérigènes, ce qui n'est pas décelable dans les études telles qu'elles sont menées. Les additifs pourraient également causer des allergies, des retards de croissance chez l'enfant (pour le benzoate), des migraines (glutamate monosodique), ...

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